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La droititude
1 mars 2012

Le gros mot du jour : préférence nationale

Pour ma part je ne suis pas choqué par la préférence nationale. Je pense qu'en temps de crise la priorité doit être donné au français. Et je parle de tout ceux qui ont la carte d'identité française...
Pour rappel : 

- 1864 à Londres : la 1ère Internationales veut contrôler les mouvements de main-d'oeuvre afin que les patrons ne puissent recourir aussi facilement aux travailleurs étrangers pour briser une grève ou faire baisser les salaires.

- Août 1899 : Alexandre Millerand, socialiste, signe les premiers décrets restreignant le travail des étrangers en France

- En 1915, en pleine guerre, la CGT pose la question des ouvriers étrangers: «On ne peut pas les faire venir là où la main-d'oeuvre locale est suffisante... Il faut ensuite assurer aux immigrants un salaire égal à celui des ouvriers nationaux employés dans la même profession.» La création d'un Conseil supérieur de l'importation de la main-d'oeuvre étrangère est exigée.

- Après 1920, la CGT non communiste, majoritaire, proteste contre l'immigration clandestine et les faux réfugiés politiques, surtout à partir de 1931, quand la France subit la crise économique. La SFIO, par la voix de Léon Blum dans le Populaire, admet qu'«en temps de crise, toute immigration supplémentaire doit être suspendue. [...] Pour prévenir les conflits possibles entre chômeurs français et travailleurs étrangers.» Et leur prévention exige un contrôle des flux migratoires.

- La crise s'aggravant, la gauche vote ou fait voter des lois de préférence nationale (loi Herriot de 1932 et décrets-lois Daladier de 1938), d'une grande brutalité. Lors de son congrès de Royan, en 1938, la SFIO admet que «la France ne peut pas supporter à elle seule la plus grosse part des charges découlant du droit d'asile» des réfugiés allemands, autrichiens, juifs, espagnols... Cinquante ans avant Rocard, Blum et ses amis reconnaissent que la France ne peut pas «accueillir toute la misère du monde».

Après la Libération, ainsi que François de Closets le rappelle dans le Compte à rebours (Fayard), la gauche a largement contribué à faire bénéficier le secteur public de la préférence nationale. Des artistes ont aussi accès à ce privilège.

Pour conclure, la préférence nationale est aussi bien de droite que de gauche. L'Histoire a prouvé qu'en temps de crise, le peuple et les politiques éprouvés le besoin de réguler le travail des étrangers...

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